Intel tente un retour en force dans le monde de l’embarqué à travers sa gamme de processeurs ATOM lancée initialement en 2008. Ses principales caractéristiques sont sa faible taille, son petit prix, et le plus important, sa faible consommation électrique garantissant une autonomie maximum. Pour le moment, l’ATOM se cantonne au secteur des netbooks ou il est comme à l’habitude d’Intel numéro 1. Malheureusement pour Intel, dans le domaine de l’embarqué, ARM reste largement en tête de la course avec près des 3/4 du marché.
Ceci pourrait changer d’ici peu de temps. En effet, le fondeur géant californien essaye de rattraper son retard et multiplie les annonces. Une première courant août décrit le nouveau modèle d’ATOM, le « Medfield », qui serait, à utilisation équivalente, aussi économe en énergie que les CPU ARM.
En plus de cela, le processeur pourrait montrer ponctuellement des performances largement supérieures à celle d’un cortex-A9 (au détriment de l’autonomie bien entendu). Encore plus récemment, un nouveau pas en avant est fait avec l’annonce du couplage d’un processeurs ATOM E6xx avec un FPGA Altera. La connexion au CPU est réalisée par un bus PCI express. Le tout est intégré directement sur une puce de 37,5mm x 37,5mm. La présence d’un tel composant sur la puce permet au client final le design d’applications spécifiques à moindre coût, de manière très simple et avec des performances finales très intéressantes.